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Comment réduire les émissions de CO2 par de simples gestes quotidiens

C’est la question du moment : l’émission excessive de dioxyde de carbone dans l’atmosphère dont découlent inextricablement l’augmentation de l’effet de serre et, comme dans une réaction en chaîne, la hausse des températures mondiales. Avec des conséquences environnementales effrayantes : de la propagation d’incendies dévastateurs, comme ceux qui mettent l’Australie à genoux depuis plusieurs mois, à l’occurrence de plus en plus répandue d’événements catastrophiques tels que les inondations, les vagues de chaleur extrême et les ouragans.

Les résultats de la crise climatique mondiale sont désormais évidents pour tous. Et aux quatre coins du globe, la grande majorité des citoyens reconnaissent avec effroi l’ampleur de l’urgence actuelle, à l’exception d’un petit nombre de négationnistes qui ne voient pas ou, ce qui est peut-être plus approprié, font semblant de ne pas voir.

Les politiques mises en œuvre par les gouvernements du monde entier jouent un rôle crucial dans la lutte décisive contre le réchauffement de la planète. Mais chacun d’entre nous peut apporter une contribution importante en adoptant le bon comportement pour réduire les émissions de CO2 et aider la planète.

Ce que vous pouvez faire pour réduire les émissions de CO2

Se passer de voiture

Éviter la voiture pour vos déplacements quotidiens, préférer les transports publics ou, mieux encore, le vélo, peut avoir un impact majeur sur la réduction de la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l’atmosphère.

Pour ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent se passer d’une voiture, une bonne alternative pour rejoindre leur destination est le covoiturage libre. Cette pratique utile, qui repose sur le partage des places de stationnement entre les personnes effectuant le même trajet, permet d’économiser plusieurs tonnes d’émissions de CO2 chaque année.

On estime que plus de 440 000 tonnes de dioxyde de carbone pourraient être économisées en France si seulement 10 % des 5 millions d’employés de nos entreprises pratiquaient le covoiturage systématique, en partageant le trajet domicile-travail. Des chiffres qui font réfléchir, d’autant plus qu’à l’aube de 2022, on trouve de très nombreux sites de covoiturage en France et applications mobiles, facilitant les mises en relation, entre les personnes faisant les mêmes trajets auto.

Manger moins de viande

Un changement radical des régimes alimentaires, notamment une réduction de la consommation de viande, fait partie intégrante des efforts de chacun pour lutter contre la crise climatique. Ce constat est étayé par de nombreuses études scientifiques internationales ainsi que par le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur le climat et les sols.

Préférer le train à l’avion

La réduction des voyages en avion peut également avoir un impact important. Dans la mesure du possible, il est préférable d’utiliser le train, qui est respectueux de l’environnement. Prenons quelques exemples.

Pour un voyage de Milan à Zurich, opter pour le train consomme 102 kg de CO2 de moins que l’avion. De Paris à Marseille, le train est également la solution la plus durable, tant en termes d’environnement que de temps : 89 kg de dioxyde de carbone économisés et, en outre, 1 heure et 6 minutes de voyage en moins que par avion.

Rationaliser l’utilisation de l’électricité

Une grande partie de l’électricité francaise est produite par des centrales nucléaires, mais ce n’est pas le cas de tous les pays d’Europe, où elles sont alimentées par de grands combustibles fossiles, principalement le charbon. Ce type de carburant génère une empreinte carbone élevée. Par conséquent, il est essentiel d’utiliser l’électricité à bon escient, en adoptant des pratiques utiles qui, à long terme, peuvent faire la différence : de l’extinction des appareils électroniques en veille à la saine habitude de profiter au maximum de la lumière naturelle gratuite, par exemple en déplaçant les bureaux et les tables de travail près des fenêtres.
CO2

Une autre bonne idée est de remplacer les anciennes ampoules par des LED, qui sont beaucoup plus efficaces, réduisent considérablement la consommation d’électricité et durent plus longtemps en moyenne.

Choisir le kilomètre zéro

Une attention particulière doit être accordée à l’origine des aliments que nous consommons chaque jour. La préférence devrait être donnée aux aliments 0 kilomètre par rapport aux aliments qui parcourent un long chemin avant d’arriver sur nos tables. En outre, il est bon de respecter la saisonnalité. Manger des pêches d’Argentine ou des cerises cultivées au Chili en hiver a un impact environnemental très fort, car cela implique de longs trajets de transport qui libèrent des quantités considérables de CO2 dans l’atmosphère. Parmi les différents aspects positifs, il ne faut pas oublier que la consommation d’aliments locaux et de saison, en plus d’être plus saine pour notre organisme, favorise les petits producteurs italiens, de plus en plus écrasés par la concurrence des grandes multinationales de l’industrie agroalimentaire.

Éviter le consumérisme effréné

Parfois, nous ne réalisons pas à quel point notre mauvaise habitude d’être jetable sans contrôle affecte la santé de la planète. La production de tout article entraîne inévitablement des émissions de dioxyde de carbone. Comme si cela ne suffisait pas, le fait de jeter des biens encore utilisables augmente la quantité de déchets qui arrivent dans nos décharges, pour être trop souvent incinérés.

Une bonne règle pour tous est donc d’adopter la philosophie des trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler. La planète entière vous en sera reconnaissante.